Ian ♣ Whatever it was, I'm over it now. With every day, it gets better

Whatever it was, I'm over it now. With every day, It gets better

Suis-moi, je te fuie. Fuie moi, je te suis. Aujourd’hui, c’est plutôt la première expression qui s’applique pour la blondinette. Depuis cette fameuse soirée à la fête foraine avec son ex, sur qui elle pensait être tombée par hasard, Faye avait fait une étrange découverte. Alors que quelques jours après, elle était sortit au cinéma avec une amie, elle avait aperçut le jeune homme du coin de l’œil qui la suivait. Il s’était même assis dans le coin au fond de la salle de projection croyant qu’elle ne remarquerait pas. Elle n’avait rien dit, ni rien fait. Après tout, ca pouvait être une simple coïncidence et que Liam ait été voir le même jour, à la même heure, le même film qu’elle… Même si n’était pas vraiment le genre de long métrage que le jeune homme apprécie. Faye lui laissait tout de même le bénéfice du doute. Ils avaiant rompu depuis quoi ? Un peu plus de trois mois… Ce n’était pas possible que depuis tout ce temps, il la suive partout sans qu’elle ne s’en rende compte pas vrai ?! En même temps, elle n’y avait pas vraiment fait attention, ne pensant pas Liam capable de tomber aussi bas… Mais avec lui et sa jalousie, elle ne savait absolument pas jusqu’où il pouvait bien aller. Dire qu’elle pensait que cela s’était arrangé entre eux… Enfin ce n’était pas non plus le monde des bisounours, mais quand même. Elle commençait à en avoir sa claque. Et aujourd’hui, elle avait envie d’être sure d’être tranquille, et elle connaissait un seul endroit où il ne viendrait pas la chercher.

Faye sortit du campus de l’université, en faisant attention de regarder autour d’elle si elle n’apercevait pas le jeune homme indésirable dans le coin. Parano ? Faye ? Peut-être, mais il y avait de quoi quand on découvre qu’on se fait peut-être suivre par un ex’ jaloux et possessif à en crever. Et si en plus il découvrait où elle se rendait, elle ne voulait même pas imaginer la scène. N’ayant pas le permis, la blondinette décida de s’y rendre à pied. South Central, ce n’était pas si loin de UCLA après tout. Mais à mi-chemin, la pluie commença à tomber. D’abord une goutte. Puis deux… Puis un torrent s’abattit sur la grande ville californienne de Los Angeles. En moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf, Faye se retrouva tremper de la tête aux pieds… Mais tant pis, il en faut plus que sa pour la décourager. Et c’est trempé jusqu’aux os qu’elle pénétra dans le quartier de South Central et se rendit devant la maison d’un certain jeune homme avant de sonner. Elle ne voulait même pas imaginer de quoi elle avait l’air quand Ian ouvrit la porte. Elle avait les cheveux qui dégoulinaient sur le paillasson devant la porte, son tee-shirt qui lui collait le corps comme une seconde peau, et son jeans était si mouillé qu’il semblait noir. Mais comme toujours, Faye ne se détachait pas de son sourire. « Hey, tu m’offrirais l’hospitalité ? ».

La blondinette avait vu pour la première fois Ian à l’université mais elle ne peut pas être très fière de la façon dont elle à vraiment rencontré le jeune homme pour la première fois… Bien au contraire. Elle avait fait sa connaissance un soir il y a quelques mois alors qu’elle venait de rompre avec son ex’ où elle avait passé la soirée à se bourrer la gueule dans la discothèque la plus branchée de Los Angeles. Boite de nuit où, comme par hasard, bossait le jeune homme en tant que vigile. C’est au moment de partir, alors que la blondinette tenait à peine debout qu’elle croisa Ian devant l’entrée de l’établissement fidèle au poste, et qu’elle s’est mise à le draguer ouvertement et sans trop de finesse. C’est à la fermeture qu’il l’a ramené à sa chambre à l’université et qu’il est resté toute la nuit. Pas pour faire des galipettes, bien qu’à se moment là, Faye ne demandait que ça, il a été très gentleman. Ils ont discuté pendant des heures jusqu’au petit matin. Mais même si leur rencontre à été catastrophique aux yeux de miss Crawdield, elle s’est bien rattrapé, vu que maintenant le jeune homme fait partit de un de ses amis les plus proches… Et elle doit bien avouer qu’il ne la laisse pas indifférente.

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Aujourd'hui, un dimanche qui peut-être s'annonçait beau à l'heure de la messe mais qui actuellement ressemblait à la saison des pluies dans la région Amazonnienne, ne présentait pour Ian rien d'extraordinaire. Si effectivement, étant chrétien j'aurais dû me rendre à l'église, plusieurs raisons font que je n'ai pas bougé de mon lit. La première fut que j'ai bossé jusque 7 heure du matin à la boite de nuit, à surveiller les entrées. La seconde fut que je n'en ai pas grand chose à faire de la religion. En plus, si je me mettais à me confesser, le prêtre devrait ramener de quoi camper dans son église. Lentement, j'ouvris les yeux vers 14 heure. Aprés m'être mouillé le visage à l'eau froide, pour me réveiller, j'entrepris de mettre un jogging et un t-shirt troué de tous les côtés afin de ne pas trop faire de nudisme dans la maison. je me fis un café et mis une heure à le boire, assis sur le canapé, regardant dans le vide et cigarette au bec. Lorsque j'eus finis, douche pour finalement décider qu'il est temps de sortir mon chien : Un Husky que j'ai appelé Wolfy. Je me promène alors un peu, sous le ciel nuageux annonçant la pluie, écourtant donc ma promenade pour finalement m'installer à la cuisine et attendre que le temps passe devant un bouquin de Brussolo. Mais a peine eus-je finis deux chapitres, que la sonnette retentit. Le chien se mit à aboyer, et je me lève doucement. Je calme me chien d'une caresse sur le flanc. Il n'aboie plus mais reste assis devant la porte attendant que je l'ouvre. Je saisis la clanche et ouvre doucement découvrant Faye, une amie dont la rencontre... passons sur ce point là, je pense qu'elle y pense assez pour que je me le remémore aussi.

Alors qu'elle me demande l'hospitalité, trempée de la tête au pied, je dis d'un air taquin, sourire au coin.
_Je voudrais bien, Faye, mais tu sais, la maison est à peu prêt propre et toi tu es toute dégoulinante...
Je la regardais un instant tomber des nues à ma légère vanne avant que je me mette à exploser de rire et de la saisir par la main, l'entrainant jusque dans la salle de bain. Je la regardais d'un air songeur et lui dire
_Je crois que j'ai des fringues qui t'iraient.. Ne me demande pas comment je les ais eu et pourquoi, ni toi ni moi ne voulons le savoir.
Oui car je m'efforçais certains détails de ma vie dont j'étais peu fier. Cela devait sûrement être à une ex, à moi ou encore moi frère, je n'en sais plus trop, on a tellement récolté de vêtements féminins, ici. Je dis pas qu'on est des tombeurs, juste que cela doit être un trou noir à vêtements. Le temps que j'aille lui chercher, je lui avait tendu une serviette et refermé doucement la porte. Le chien faisait le guet devant la salle de bain, s'allongeant même sur le pallier. Je reviens au bout d'un instant du débarra avec dans les mains un short en jean, des legging noir, un débardeur et un truc qui fait des manches aux vêtements qui n'en ont pas... Bolero je crois. Je frappe à la porte de la salle de bain. attendant qu'elle m'ouvre, n'osant pas, dés fois qu'elle soit nue.

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La porte s’ouvre sur Ian et son chien, que Faye n’avait jamais vraiment trop aimé. Oh, pas qu’il soit méchant avec elle, mais il était imposant et en plus, elle avait souvent l’impression qu’il ne l’aimait pas et qu’il ne voulait pas qu’on touche à son maitre. Enfin bref, de toute façon la blondinette n’était pas venue ici pour voir la bête mais plutôt pour se réfugier ici, passer du temps avec un ami et trouver du réconfort. « Parce que toi tu es propre peut-être avec ton short et ton tee-shirt à trou qui ressemble à du gruyère et ton chien qui laisse des poils partout ? ». Nameoh ! Bien sur elle disait ça en rigolant. Elle allait faire demi-tour pour faire semblant d’être vexée, mais elle n’en n’eut pas le temps, Ian l’attrapant par la main pour la diriger tout droit vers la salle d’eau pour qu’elle s’essuie un minimum et lui passer des vêtements secs. « Je n’allais même pas te le demander, mais maintenant que tu as dis ça tu as piqué ma curiosité, je vais devoir mener mon enquête. ». Bien sur, encore une fois, elle n’en pensait pas un mot, de toute façon il n’y avait pas trente six solutions pour que le jeune homme ait des fringues de filles dans sa baraques. Soit c’était à de la famille à lui qui les avait oublié là, où des filles qu’il avait ramené chez lui, soit c’était un travesti…

Une serviette dans la main et la porte de la salle de bain refermée, Faye retira son jeans trempé ainsi que son haut, gardant tout de même ses sous vêtements même si ceux-ci était aussi mouillé que le reste. Elle s’essuya du mieux qu’elle put avec les moyens du bord avant d’enrouler la serviette autour de son corps en attendant que la jeune homme revienne avec des vêtements secs. Mais bon, on ne vous à jamais dit qu’il ne faut jamais laisser Faye dans une pièce seule ?! Non ?! Bah tant pis. La blondinette, ne trouvant rien de mieux à faire, se mit à fouiller un peu partout dans tous les tiroirs et tous les placards. Bon ce ne fut pas très long, on ne peut pas dire que la salle d’eau face vingt mètres carrés. Des serviettes, des rasoirs, de la mousse à raser, des médicaments, des produits de toilettes, des capotes… Qu’est ce qu’il rangeait ses préservatifs dans sa salle de bain lui ?! Enfin il faisait comme il veut mais c’était toujours plus pratique d’en mettre dans sa chambre, dans la poche de son jeans ou dans son porte feuille. Enfin bref. Toc toc… Et merde ! « Deux minutes, j’suis à poil. ». Bon d’accord, ce n’était pas vrai, mais il fallait gagner un peu de temps pour pouvoir ranger le désordre qu’elle avait foutu. Bordélique ?! Faye ?! Jamais voyons.

Elle ouvrit la porte une petite minute après, toujours enroulé dans la serviette XXL que le jeune homme lui avait passé en regardant les vêtements qu’il lui avait emmené. « Moche. Trop petit. Bon j’vais prendre ça, merci. ». Le short en jeans et le débardeur en main, ayant laissé de côté le legging et le bolero, des trucs qu’elle n’avait simplement jamais portés de sa vie, miss Crawfield referma la porte de la pièce pour s’habiller. Le débardeur lui allait parfaitement, même si le vert foncé n’était pas vraiment le couleur qui mettait le mieux en valeur son teint. Par contre, le short en jeans était légèrement trop grand, et elle n’avait pas vraiment de ceinture sur elle. Elle piqua alors la ceinture en laine d’un peignoir qu’il y avait dans la salle de bain. Bah quoi ?! Elle fait avec les moyens du bord. Elle sortit alors de la salle pour rejoindre Ian dans son accoutrement digne d’un cirque, mais c’était sans compter sur le chien du propriétaire qui était planté devant la porte. Elle se prit dans les pieds dedans, finissant face contre terre, popotin en l’air. Elle se releva en faisant comme si de rien n’était, même elle devait bien se douter que Ian avait tout vu, avant de prendre la pose avec ces nouveaux habits. « J’sais pas d’où tu sors ça, mais je me sens pas trop à mon avantage là dedans. ». Lui dit-elle en rigolant.

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_Dois-je te signaler tout de même que le shot et le t-shirt ne me serve uniquement que de pyjama. Et ce n'est pas un short! Puis la, je suis plutôt classe!
C'est vrai, je dois l'avouer, j'avais élaborer ma tenue vestimentaire pendant environ... 30 secondes. Mais un jean et un t-shirt vert kakis à col V ça rend tout de suite classe. Aprés l'avoir emmené à la salle de bain, elle me dit qu'elle était curieuse d'en savoir plus sur ces fringues. Seulement je n'en savais foutre rien. Je savais juste qu'on avait un carton remplis de fringues que des femmes ont oubliées ici. Que ce soit des amies, de la famille ou des coups d'un soir. Je me doutais qu'elle fouillerai, et qu'elle tomberai sur des capotes que l'on a accumulés à force de vider nos poches de jeans, mon frère et moi. Et puis on a pas à se justifier. Elle me dit qu'elle était nue alors que j'étais devant la porte, des fringues a la main. J'attendis donc. Lorsqu'elle pris les fringues elle se mit à dire en clair que ça ne lui irait pas. Moche, trop petit, voici ces mots, à vrais dire, j'avais voulu descendre le carton mais il y avait des fringues compromettantes dedans comme... Un string en cuir clouté qui a appartenu a une de mes ex. Bad ça. Mais qu'elle se plaigne pas! je pourrais lui imposer de rester en sous-vêtements, ce qui n'aurait pas été pour me déplaire.
_Quand t'auras finis de t'habiller, rejoins moi en bas.. Ah et au fait, tu veux boire quoi?
Elle ne me répondit qu'à peine que je partis à la cuisine sortant bières, vodka, whisky, soda et jus de fruit ainsi que deux verres. Je dispose le tout sur la table du salon avec un petit bol de glaçons au milieu. Je retourne dans la cuisine pour y mettre une pizza au four. J'allais la faire manger avec moi, ça me semblait plutôt naturel. Et puis j'aime bien sa compagnie et je ne m'en cachais pas... beaucoup. Enfin elle descendit. J'étais alors encore dans la cuisine que je m'apprêtais à quitter. Je la regardais. C'est vrai que le short était trop large, mais le débardeur la mettait bien en valeur et j'en restais bouche bée quelques instants avant de me ressaisir.
_Tu as soif?

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En arrivant dans la cuisine, Ian avait déjà tout préparé. Boissons de toutes sortes ainsi que des glaçons sur la table du salon, avec une pizza qui été entrain de cuir dans le four. Apparemment Faye n’avait pas son mot à dire, elle était invitée à diner ici. Enfin à manger, parce qu’on ne peut pas vraiment dire que c’était l’heure du diner et encore moins que c’était un plat très élaborer. Juste un truc vite fait comme la blondinette aime. Parce que passer des heures à tables, très peu pour elle. Elle en avait eut des repas de famille dans son enfance qui durait toute une après midi, voir toute la journée, et elle en avait horreur depuis. Quoi qu’il en soit, une invitation à manger ne se refuse pas, encore moins alors que Faye venait d’arriver. « Je veux bien un soda s’il te plait. ». Soyons raisonnable, on était encore en plein après midi, et même si miss Crawfield avait bien vu que le jeune homme avait disposé toute sorte d’alcool sur la table, ce n’était pas pour autant qu’il fallait y toucher… Peut-être plus tard. Car si elle commençait maintenant, elle marcherait plus droit et ne verrait plus clair alors que le soleil ne serait même pas couché sur la ville de Los Angeles.

Prenant place sur le canapé en tailleur, son verre a la main déjà presque vide… Bah oui, elle avait soif la petite Faye, elle se rappela alors sa présence ici… Se faire plaindre ! Bon n’exagérons pas non plus, mais elle avait fait une découverte qui lui avait pas vraiment fait plaisir et avait besoin d’en parler à quelqu’un… Et après la soirée confidence lors de leur rencontre avec Ian, ce dernier était peut-être le plus au courant de sa relation avec son ex’ et donc le plus apte à l’écouter et à la conseiller. « Hey, tu sais ce que j’ai découvert l’autre jour… Enfin je n’en suis pas sûre à cent pour cent non plus. ». Non, elle n’en n’était pas certaine, mais elle avait de sérieux doutes. « Je crois bien que Liam me suit… l’autre jour au ciné, je l’ai vu me suivre dans la rue, et le l’ai encore aperçu au fond de la salle de projection alors que ce n’est pas du tout son genre les films cucu la praline. Et encore l’autre soir, je suis allée faire un tour à la fête foraine, je suis tombée sur lui, mais je commence à me dire que ce n’était peut être pas une coïncidence… ». Et si Faye ne se trompait pas, et avait raison sur toute la ligne, elle se demandait bien jusqu’où son ex’ était bien capable d’aller par jalousie, alors même que cela faisait plusieurs mois qu’ils avaient rompu et qu’il se tapait toutes les filles de Los Angeles… Bon peut-être pas toutes les filles non plus, et un bon petit nombre.

« Bon, je dois quand même être un peu parano sur les bords tu me diras… ». C’était quand même gros qu’il la suive où qu’elle aille, elle devait surement se tromper. D’accord, quand ils étaient ensemble, il était jaloux et possessif à en crever, mais il ne serait quand même pas capable de faire ça… Faye essayait de tout faire pour tourner la page, mais si elle tombait sur lui tout le temps, que se soit par hasard ou pas, ce n’était pas chose facile. Déjà que ce n’était pas facile d’oublier la personne aimée quand on ne la voit jamais, mais alors quand on la voit tout le temps, il ne faut même pas y penser. Pourtant la blondinette avait tourné la page… Mise a part quand cela avait faillit déraper la fameuse soirée à la fête foraine… Mais elle se sentait enfin prête à commencer une nouvelle vie sans lui, et même à s’engager avec quelqu’un d’autre, mais elle n’aimait pas se sentir suivit. D’accord, Liam ne lui ferait jamais de mal, mais quand même, personne n’aime être épié dans la rue ou au cinéma, ou n’importe où. « Bref, tu dois avoir autre chose à faire qu’entendre mes petits tracas quotidiens, désolé. ».

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Elle me réclamais un soda, mais je la sentais tiquer sur l'alcool. Ok c'était encore l'aprés-midi, mais la soirée approchait à grand pas. Elle n'étais pas arrivé trés tôt non plus, et personnellement je n'avais encore rien avalé de la journée, donc autant faire à manger. Mais avant de manger, apéro. Je m'ouvris une bière aprés l'avoir bien sûr servi. Le bon goût de la bière bien fraîche qui descend dans la gorge pour rafraîchir jusque dans l'estomac et me faire frissoner de plaisir. Elle m'annonce qu'elle devait me parler de ce qu'elle a découvert. Je ne dis rien mais elle sait bien que je suis prêt à tout entendre. On s'était vachement confié l'autre soir. Enfin elle s'était confié, j'avais vachement écouté. Elle me dit que son ex la suivait partout. Le genre de gars psychopathe qui finisse en général par calmer ses ardeurs lorsque je l'ai entre les mains. Je l'écoutais attentivement dans son récit puis finis par clamer
_Eh bien invite le à te rejoindre, aprés tout, c'est ton ex, vous pouvez essayer de devenir amis. Et puis peut-être qu'il est en manque d'amitié seulement, et qu'il veut devenir ton meilleur ami, pour ça qu'il commence à se passionner pour ce que t'aime. Il apprend à te découvrir maintenant vu qu'apparemment ce n'était pas un trés bon petit copain.
Au fond de moi, mon égo diabolique riait en imaginant Liam, ce type que j'aime pas, déguisé en tutu rose si Faye s'interresse à la danse. Ou encore dans une boite de strip teaseur à mater des mecs pour essayer de comprendre Faye. Je savais bien qu'il l'a surveillait car il jalousait mais, si elle va lui parler, naturellement, en lui montrant bien qu'elle n'a pas à se cacher, et qu'elle ne commet rien d'illicite -même si c'est sortir avec un mec- Il n'aura rien à dire. Surtout si au passage ce mec c'est moi. Je me ferai une joie d'éclater les os de mes phalanges sur sa tête.
_Non tu n'es pas parano, c'est totalement le genre de psychopathe capable de te suivre. Et je comprends ce que tu peux ressentir, mais à ta place, je lui aurai fait comprendre de trisser, lui et sa jalousie. Et ça ne me dérange pas, que tu m'en parles. Si tu veux je pourrai l'attraper un de ces jours.
Non pas que je sois violent, mais en tant qu'homme, on doit savoir communiquer entre nous et faire comprendre certaines choses, par le verbe et le geste.
_Mais ne t'empêche pas de vivre pour lui, et si tu ne te sens pas capable de le dégager, ignore le. Ce gars la ne vit qu'à travers le regard des autres. Il est purement superficiel.

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Liam, ami avec elle ? Pourquoi pas, mais il avait une façon bizarre de vouloir le devenir si effectivement, il la suivait partout. Ca aurait été plus simple de passer un coup de fil pour lui demander de passer du temps ensemble. C’est plus facile de connaitre quelqu’un comme ça. Mais bon, Faye ne pensait pas que ce soit le cas, puisque il n’y avait personne qui ne la connaissait mieux que son ex’. Elle ne s’était jamais autant dévoilée qu’avec lui. Elle pensait que c’était l’amour de sa vie, et elle s’était tromper. C’est de ces erreurs qu’on apprend comme on dit. Sauf qu’en amour, on est tous des enfants. On tombe amoureux, et lorsque cela se finit, on souffre. Mais pourtant, on ne peut pas s’empêcher de retomber amoureux encore et encore. Et Faye ne faisait pas exception à la règle. Elle avait aussi envie de ressentir ce sentiment, mais elle ne cherchait pas pour autant. Quand cela lui tomberai dessus, elle aviserait. « Tu as peut-être raison. Enfin bon, pour l’instant ce ne sont que des soupçons, j’en discuterai avec lui. ».

A la proposition du jeune homme, la jeune femme ne put s’empêcher de sourire. « Non, c’est bon t’inquiète pas. Ce n’est pas parce que je ne porte pas Liam dans mon cœur en ce moment que je veux qu’il se fasse taper dessus. Mais merci de proposer. ». C’était très attentionné de la part de Ian, enfin à sa façon… Puisqu’on ne peut pas vraiment dire que tabasser quelqu’un soit attentionné. Mais Faye était touché qu’il veuille l’aider et qu’il s’intéresse à elle et à son bien être à ce point alors qu’ils se connaissaient depuis peu de temps. « T’en fais pas, je ne m’empêche pas de vivre… Bon j’avoue que je l’ai fait pendant quelque temps, mais je commence à repenser à moi, et ça me fait du bien. ». Pendant quelques jours, même quelques semaines après la rupture, c’est vrai que Faye était devenue une vrai larve, capable de rien, qui pleurait tout le temps. Mais elle avait dépassé cette phase, et elle avait reprit sa vie en main. Recommençant à sortir, à s’amuser, à faire des rencontres. Elle avait réussit à l’oublier… Enfin autant qu’elle le pouvait, car on n’oublie jamais vraiment quelqu’un qu’on a aimé de tout son cœur, mais elle n’était plus amoureuse. Elle était prête à rencontrer quelqu’un d’autre et à vivre une histoire différente. Elle ne dit tout de même rien sur les critiques que Ian faisait à l’encontre du jeune homme, même si elle n’était pas totalement d’accord avec lui, on ne peut pas dire qu’elle était vraiment objective, et tout le monde à le droit d’avoir son opinion.

« Ca ne sent pas le bruler… ». Phrase idiote qu’on sort tous avant d’oublier qu’on avait mit quelque chose à cuir au four. « On a oublié la pizza. ». Faye se leva avant de courir vers la cuisine suivit de Ian. En effet, la pizza était un peu noir… Beaucoup en faite, mais passons sur les détails. Ne savant pas comment marchait le four du jeune homme, elle le laissa faire, étant plutôt adepte du micro onde et des plats préparés même si elle savait que c’était mauvais pour la santé, elle avait toujours la flemme de se faire à manger. Et puis à l’université, il y à la cafétéria, ce qui est encore plus simple. « Bon je crois qu’on est bon pour commander quelque chose à manger… ». Le ventre de Faye fit du bruit comme pour appuyer ce qu’elle disait. Elle n’avait pas mangé depuis ce midi… Bon d’accord, ce n’était pas si loin, mais la blondinette est gourmande et mange souvent entre les repas, que voulez vous… Elle avait d’ailleurs pris quelques kilos depuis sa rupture mangeant tout et n’importe quoi. Maintenant qu’elle allait mieux, elle essayait de se reprendre en main avant de ressembler à une baleine, mais les habitudes ont la vie dure. Heureusement qu’elle était la capitaine des cheerleaders, au moins celui lui permettait de bruler des calories… Parce qu’on ne peut pas dire que le sport de chambre soit fréquent chez elle en ce moment… Enfin bref ! « Tu veux commander quoi ? Chinois ? Mexicains ? Pizza ? ».

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Tandis que Faye me parlait de son ex, et du fait que le tabassais était gentil mais elle se contentera de ne pas m'en donner l'autorisation, moi, en bon et gentil gentleman, je... Mattais ses seins qui se gonflait a chaque inspiration, se baladais à chaque mouvement de son corps. J'étais aux anges. Je tentais bien évidemment de la regarder dans les yeux ou alors poser mon regard dans le vide, mais... Ses seins revenaient souvent dans ma ligne de mire. Bon okay il y avait des vêtements entre, mais j'imaginais trés bien sans. Quoi qu'il en soit, je finis, tout autant qu'elle. Et re-bon, okay, ce n'était pas à elle de penser à la pizza, mais quand elle se levait et que dans mon champ de vision ce ne furent plus ses seins mais ses fesses, je ne pus faire autrement que de la suivre. Bon déjà corporellement, c'est le type de femme que je veux épouser. Ensuite elle en a dans le cerveau, mais vu les circonstances de notre rencontre, cela ne devrait pas fonctionner selon les estimations scienti... Bref ça on s'en branle. Elle commence a me plaire et sérieusement. Du genre... Pas qu'un peu. Je la vis galérer avec le four et tente de me concentrer sur ce dernier pour pas qu'elle remarque grand chose. Je l'ouvre pour retirer le morceau de charbon. Elle me dit qu'on a plus qu'à commander et m'énumère ce qu'on peut se commander. Je me rends compte que j'étais tellement absorbé par la contemplation de son corps que je n'ai pas dis un mot depuis 10 minutes. Il faut que je parle et vite! il faut qu'elle n'y vois que du feu, qu'elle ne se rende compte de rien parce que sinon...
_Si tu veux je peux te faire manger une saucisse... Enfin nous en faire... Au micro-onde hein... Enfin comme tu veux ou... On peut commander une piz'sein.... Za! ou alors je sais pas, si ça t'es chaude... Enfin bonne... Oui non je veux dire d'accord quoi... 'Fin si tu veux on se fesse... Fait un Hot-D'... Euh un froid pas Hot.. 'fin si à manger chaud... Pfiou, 'fait chaud ici non..? 'fin je veux dire niveau chaleur... Du chauffage hein..?
A mesure que je m'étais enfoncé dans mes propos, j'avais tant rougis qu'on aurait dit que tous le sang de mon organisme était coincé dans mes petites joues. J'avais si honte de moi que je finis par me taire et lui tendre le téléphone portable en lui faisant comprendre qu'elle commande ce qu'elle veut pour nous deux. Je tentais de sourire du mieux que je pouvais, et mon chien me regardais d'un air pleurnichard. Il avait peur que je l'abandonne pour une femme ce couillon, car il ressentait ce que je ressentais. Mais non mon tobby, je t'abandonnerai pas!

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Lorsque Faye se leva du canapé pour aller remarquer l'état de la pizza, Ian la suivit. La blondinette avait bien vu que le jeune homme l'avait détaillé pendant presque tout le temps où elle parlait. Toute fille normalement consitituée l'auraient remarquer. C'est le genre de chose qu'elles remarquent toutes. Mais Faye ne se voyait pas lui faire une réflexion. D'abord parce que celui lui plaisait de voir qu'elle n'était pas désagréable à regarder... Et aussi parce qu'elle avait fait la même chose à plusieurs reprises. Pas aujourd'hui. mais lors de rencontres précédentes, elle ne s'était pas génée pour regarder le beau brun de la tête aux pieds. A chacun son tour. L'interessé ouvrit le four pour prendre quelque chose qui ressemblait plus à un morceau de charbon qu'à une pizza. Et là, ce fut très drôle. Ian commença à parler... Ce qu'il n'avait pas fait depuis plusieurs minutes... Mais cela ressemblait plutôt à des bafouillages. Faye se retient de rire. Pas pour se moquer de lui, non, pas du tout. Mais parce que c'était quand même très dur de ne pas rire en assistant à un spectacle pareil. Mais elle réussit à se retenir et à afficher un simple sourire sur son visage. Un air malicieux dans le regard, l'étudiante se rapprocha du jeune homme, assez près pour envahi son espace personnel, mais pas assez encore pour le toucher. « Ouais je sais, je suis un chauffage sur pattes. ». Elle se recula alors un peu avant de lancer un clin d'oeil à son hôte qui lui tendit son portable. « Ouais, on va commander quelque chose, je pense que c'est plus prudent. ».

Faye s'adossa au mur alors qu'elle composait le numéro du livreur de pizza le plus connu de Los Angeles. Alors qu'une musique en fond sonore retentit pour la faire patienter, ce fut à son tour à elle, cette fois, de détailler Ian du regard. il avait encore les joues un peu rougis. Moins qu'il y a quelques secondes, mais toujours un peu rose. Cela faisait bizarre de voir un homme rougir, ca n'arrivait pas tous les jours. C'est sur qu'avec Liam, macho comme on en fait plus, Faye n'avait aucune chance de le voir s'empourprer ou un minimum mal à l'aise. Il préférait mourir plutôt que d'admettre quelque gêne ou embarras. Comme on dit, après une rupture on ne voit que les défauts... Mais là il n'y avait pas que du faux. Faye n'avait plus envie de vivre une histoire comme elle venait d'en vivre. Et en ne pouvant s'empecher de regarder Ian, elle ne pouvait pas non plus nier à quel point il lui plaisait. Physiquement, bien sur, il avait tout pour lui, mais même en dehors de cela. Il avait toujours été là pour l'écouter et pour la soutenir depuis leur rencontre. C'est un peu grâce à lui qu'elle avait réussit à tourner la page. Et c'est beaucoup grâce à lui qu'elle réussissait a envisager de rencommencer quelque chose... Avec lui. Mais n'allons pas trop vite. Faye n'avait pas envie de se bruler les ailes une seconde fois en si peu de temps. C'est alors qu'une voix retentit dans l'appareil la sortant de sa contemplation et de ses réflexions. « Euh... Oui, bonjour, ce serait pour commander des pizzas... Oui je sais que c'est logique, mais c'est mal poli de commencer en demandant directement les pizzas monsieur le livreur... Alors il faudrait une reine et une... ». Faye mit sa main sur le micro su téléphone pour s'adresser à Ian en chuchotant. « Tu veux quoi ? ».

Alors même que l'intéressé n'avait pas répondu à sa question, le livreur reprit la parole dans le combiner. « Oh, deux minutes, j'vous ai même pas dis ce qu'on voulait... Oui, l'adresse je vous la donne deux minutes... Alors, c'est une petite maison à South Central, entre deux autres petites maisons et en face d'une autre petite maison... Ca ne vous aide pas... Et bah demerdez vous ! ». Faye raccrocha le combiner avant de se tourner vers Ian. « J'te jure, les gens sont de moins en moins poli de nos jours... Bon mexicain ou chinois ? ». Bon d'accord, c'était un peu l'hôpital qui se fichait de la charité, Faye n'était pas connu pour être un modèle de vertu. Enfin si, elle était adorable, mais quand on lui cherchait des poux, on la trouvait. Et ce livreur avait simplement été exécrable.

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Un chauffage sur pattes, les mots étaient faibles. Je me sentais bouillants rien que de la voir. Elle me dit qu'il était plus prudent de commander à manger. J'approuvais d'un signe de tête sans pouvoir rien dire. Ma réaction, qui l'avait pousser à rire, m'avait mis dans la gêne. Et le fait qu'elle se rapproche montrait bien qu'elle avait calé que je la mattais. Je ne savais plus où me foutre. Lorsqu'elle s'appuie contre le mur afin de téléphoner, la je sentis son regard sur moi, me redonnant un peu d'assurance. Je souris doucement et me dis au fond de moi que je ne suis pas si laid que ça. Elle commande d'abord une reine, malgrè une tension avec le vendeur, et me demande ce que je veux.
_Euh... A la moule... Enfin fruit de mer quoi! Genre une bonne et bien chaude... Pizza hein!
je me remettais à rougir. Quel maladroit quand je m'y mettais. Heureusement elle n'eut pas le temps de la commander car j'ai horreur des fruits de mers. Elle raccroche au nez du vendeur et voila que mon regard se pose a nouveau sur ses deux amis qui semblent m'appeler. Que sa poitrine et gènèreuse et attirante!
Elle me demande si je veux chinois ou mexicain. Hésitant, et surtout occuper à imaginer de l'érotisme avec elle, je réponds
_Peut-importe, choisis, tant que tu bouges pas d'ici ce soir...
Oui voila, j'insistais pour qu'elle reste. Je me disais que j'aurai du faire plombier et j'aurai du lui proposer une révision de son lavabo chez elle. Mon regard descendis sur son bassin que je détaillais imaginant ses fesses collées contre le mur. Ce qui me fit sortir de mes songes et mon petit filet de bave qui coulait le long du menton. Bien sûr je me mis à rougir à nouveau et j'eus tellement chaud, qu'inconsciemment, et naturellement, je retire mon t-shirt. Oui chez moi je ne m'ennuie pas, et j'avais oublié que ça la gênerait peut-être

Whatever it was, I'm over it now. With every day, It gets better

Alors que Faye raccrocha le téléphone avant de poser une question à son propriétaire, ce dernier ce mit une nouvelle fois lui regarder la poitrine. Les mecs j'vous jure. Surtout que l'étudiante était loin d'avoir des atouts avantageux. Bon ce n'était pas une planche à pain, faut pas exagérer, mais ce n'était pas une bimbo non plus. Elle n'aurait pas dis non à un petit peu plus de graisse à cet endroit. Malheureusement pour elle, quand elle prenait du poids, tout allait dans le popotin. La nature est mal faite quand même. Levant les yeux au ciel, amusée, la blondinette mit sa main en dessous du menton de Ian pour lui faire relever le tête et le regard. « Mes yeux sont par là Colt. ». Bien sur, elle ne lui en voulait pas et ne lui disait pas cela pour le réprimander, mais c'était quand même pas très pratique quand vous parlez à quelqu'un et que la personne en question ne vous regarde pas... Enfin si, techniquement, Ian la regardait, mais en pratique, ce n'était pas vraiment ça. « Je t'en ferais une photo pour la prochaine fois si tu veux. ». Petite blague qui fit sourire miss Crawfield. Hors de question qu'elle fasse des photos topless. Elle n'était pas coincée mais faut pas abuser. Elle était déjà assez peu vêtue alors qu'il pleuvait des cordes dehors.

« Où tu veux que j'aille. Je suis en débardeur et short avec une lanière de peignoir en guise de ceinture et une crinière pour touffe de cheveux. Je ne vais pas sortir d'ici comme ça, j'ai une réputation à tenir nameoh ! ». Une nouvelle fois, Faye prenait ça à la rigolade pour ne pas montrer que ce que venait de lui dire Ian la touchait. Elle n'en avait rien à faire de son apparence contrairement à ce que les gens pense. Elle a beau être capitaine des cheerleaders, ce que les autres pensent d'elle, elle s'en care la cacahuète. Mais ça lui faisait plaisir qu'il veuille qu'elle reste alors qu'elle avait un peu l'impression de s'imposer chez lui. Faye avait un peu du mal à comprendre ce que les gens pensent. Elle n'arrivait pas trop à savoir si Ian s’intéressait à elle ou pas. Elle savait qu'elle lui plaisait, physiquement parlant. Mais ce n'est pas ce genre de relations qui l'intéresse. Les coups d'une nuit, elle en à eut, mais très peu, en particulier parce que ce n'est pas ce qu'elle cherche. Et elle n'arrivait pas à savoir ce que Ian recherchait lui. Si elle ne lui plaisait que par sa petite bouille, ou si c'était plus que ça. Et elle ne se voyait pas le lui demander directement. Et c'était aller un peu lui loin de coucher avec lui pour voir la réponse de si il voulait plus avec elle ou pas. Surtout qu'elle n'avait eut aucune relation de quelque sorte que se soit depuis quelques mois... depuis sa rupture en faite. Et vu ce que Ian trimballait dans sa salle de bain – a savoir des capotes et un carton de linges de fille qu'il a eut on ne sait où – Faye avait plutôt tendance à penser qu'il collectionnait les conquêtes. D'accord, les apparences sont parfois trompeuses, mais souvent on ne croit que ce que l'on voit.

Alors que la blondinette composait le numéro d'un restaurateur à domicile dont elle venait de trouver la carte sur la table de la cuisine de Ian – Un mexicain apparemment – ce dernier ce mit à retirer son tee-shirt comme si de rien n'était. Faye leva un sourcil en se demandant ce qui se passait... Mais après tout, ça ne changeait pas grand chose. un tee-shirt à trous, ou pas de tee shirt du tout, ca revient au même. « A quoi ça sert de t'habiller sérieusement ?! ». Question rhétorique pour le taquiner un peu avant qu'un interlocuteur réponde à l'autre bout du fil. « Ouais, bonsoir... Alors je voudrais des fajitas, mais sans la sauce super piquante que vous mettez dedans là... Et sans légumes aussi s'il vous plait... Ouais je suis l'inverse d'une végétarienne... Quoi d'autre ?!... Bah je sais pas. ». Une nouvelle fois, Faye boucha le combiner avant de reporter son attention sur son hôte. « Tu veux quoi ? ».

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Faye le sortis de les songes en relevant mon visage, m'empêchant de regarder ses "yeux" du bas, pour regarder ceux de son visages. Je m'excuses en rougissant et disant
_Oups pardon, ma belle... Ma grande!
Elle me dit qu'elle en ferait une photo la prochaine fois, je ne pus que rougir un peu plus, me sentant légèrement honteux de la matter de la sorte, mais je sais pas ce qu'il m'arrivait, mes yeux étaient comme aspirés par les aspects sexuels de son corps. Puis elle me fit un débat sur ses fringues et son style disant qu'elle ne risquerai pas de partir. Je ris et là ma réponse me fit sortir de ma honte
_Hum j'aurais pu te laisser trempée comme je ne sais quoi ou encore nue, je n'en aurai que mieux pu te matter.
C'était sortis si naturellement et si "brut de pomme" ou "franco de porc" que ma honte me rattrape vite fait bien fait. "Chassez le naturel, il reviendra en chevrolet impala!". Et la je me mis a baisser le regard, analysant mon comportement. Je la mattais comme un je ne sais quoi, j'avais des fringues et des capotes à tire larigot. Je semblait assez macho dans l'ensemble. Si seulement elle savait que mon plus beau rêve est de fonder une famille, de me mettre en couple, d'arrêter de vivre comme un marginal.. Je cherchais juste la bonne et en attendant je m'amusais, mais avec Faye, et sa tendance qu'elle a eut, le premier soir, à me courir aprés, je n'ai jamais eu affaire à ce genre de femme. Le fait que l'on passe la nuit dans son lit sans rien faire me déstabilisait encore plus. D'habitude j'harcèle les femmes pour coucher avec et elles ne me rappellent jamais. Avec Faye c'était l'inverse. Enfin non pas qu'elle m'harcelait, mais j'avais su... Nous avions su instauré une relation un peu plus construite que sur du vent. Que dire de plus..? Je ne sais pas comment définir mes sentiments envers elle. C'était bien plus que de l'amitié, ou du physique. Je la trouvait gentille et attentionnée. Trés peu auraient voulus partager un repas avec moi. J'ai tellement une réputation de macho que les femmes ne viennent me voir que pour m'insulter ou coucher avec moi, à la demande. Comme si j'étais la victime de mon propre complot. Mais non, pas avec Faye. En cela, je trouvais les fondements d'une amitié si intense, un sentiment de manque quand je la voyais pas, une attirance physique et... En faisant le point je me rendais peu à peu compte que j'étais en train de tomber amoureux. Mais était-ce ce qu'elle voulait? Elle venait de vivre une relation difficile avec Liam qui, de toute évidence, la traquait encore. Ne voulait-elle pas une amitié? Vu son regard sur moi je suppose que non, l'attirance physique à l'air réciproque. Mais elle aussi voulait-elle simplement.. Jouer avec moi..? Ce n'est plus trop ce que je vise. Bien sûr, si elle se jetait sur moi je ne dirais pas non mais... Pourquoi ne pas dire non..? Si elle se jette sur moi, je devais faire force, la repousser et lui dire "non Faye, je veux pas que l'on s'arrête qu'à ça... Je ne veux pas que du sexe... Je veux bien plus..." Comment réagirait-elle..? Comme dans les films? La nana en larme qui gifle et se tire pour rejoindre son ex qui a l'air encore accroc à elle..? j'étais paumé. Et un Ian Paumé, c'est assez étrange. C'est pourquoi dans mon regard, fixant le sol, j'avais un air totalement déphasé par rapport à la réalité. Comme un fou au regard vide et flippant. La chaleur, qui me sortis de mes songes, et son commentaire me firent rire. Puis elle me demande ce que je voulais aprés avoir commandé auprés d'un mexicain. Je répondis simplement
_De la téquila avec... J'en sais rien, un truc qui arrache!
Oui je commandais toujours la boisson en premier.

Whatever it was, I'm over it now. With every day, It gets better

« L'espoir fait vivre ein ! ». Ne put s'empêcher de sortir en rigolant la blondinette. Se balader tremper jusqu'aux os, passe encore. L'eau, ça sèche. Par contre, se balader avec rien sur le corps, très peu pour elle. L'exhibitionisme c'est pas trop son truc. Même pas du tout. On ne peut pas dire qu'elle soit complexée, au contraire. Lorsqu'il s'agit de se dévétir dans les vestiaires du gymnase, ou lors de moments intimes avec des hommes, ce n'est pas un problème. Mais se balader à poil, non merci. Quoi que... Si c'était pour voir Ian rouge comme une pivoine, le risque en valait la peine. Le pauvre, il devenait de plus en plus rouge de minutes en minutes. Et voilà qu'il baissait le regard maintenant. Bon Faye s'occuperait de lui plus tard. Pour le moment, elle avait une commande à passer. Elle ne voulait pas qu'il se sente mal à l'aise en sa présence, vu qu'elle avait après l'impression de faire quelque chose de mal. Elle savait que ce n'était pas le cas, mais quand même. Ca faisait bizarre de voir un homme rougir. Surtout Ian, en sachant sa ruputation de macho. Réputation que, Faye le savait, n'était pas totallement fondée. « Ouais alors on va prendre une bouteille de tequila... Nan deux enfaite... Oh et puis jamais deux sans trois.... Et trois pots de sauces piquantes pour accompagnée le tout... Oui juste de la sauce piquante... Merci à tout à l'heure... Ah oui, l'adresse... Euh, a South central, une petite maison blanche... Sonnez à toutes les maisons blanches et puis vous verrez bien. Tchoo. ». Faye racrocha alors, repassant le téléphone à son propriétaire. « Ils sont là dans une demi-heure. ».

Bon, on peut faire beaucoup de choses en une demi-heure... Une chose en particulier à laquelle Faye ne pouvait s'empêcher de penser en voyant Ian torse nu devant elle. Il y a pas à dire, il avait des atouts... Mais il fallait penser a autre chose. Si jamais quelque chose devait se passer avec lui, Faye ne voulait pas que se soit un coup comme ça en attendant le livreur mexicain et la tequila. Même si sa ne devait être qu'un coup d'un soir – elle serait déçue mais elle s'y ferait – autant que se soit fantastique. Romantique ? Faye ? nan pas tant que ça. Elle ne demandait pas des bougies, de la musique douce et de la tendresse pure et dure, non. Mais elle ne voulait pas non plus un coup comme ça, dans une cuisine, alors qu'elle ne ressemblait à rien et qu'ils l'avaient rien de mieux à faire. Il y a quand même un juste milieu. Et surtout avec Ian, a qui elle était réellement attachée et dont elle pourrait facilement tomber amoureuse. Si ce n'était pas déjà entrein de se passer. Mais hors de question de laisser voir quoi que se soit avant d'être certaine de ce que lui pense et ressent. Si elle lui avouait et que ce n'était pas réciproque, sa allait faire mal et elle allait surtout se sentir bête de s'être imaginer des choses. Le ridicule ne tue pas. Mais il peut vous faire passer une horrible moment de solitude.

« Bon, Colt, et si on commençait à se détendre et s'amuser un peu... ». Sur ce, miss Crawfield repartit dans le salon pour s'emparer d'une bouteille de vodka que le jeune homme avait posé sur la table quelques minutes auparavant. Avant l'épisode de la pizza calcinée. Elle revient, liquide en main, ouvrant la bouteille avant d'en boire quelques gorgées, se brulant la gorge au passage, avant de passer la bouteille a Ian. « J'ai pris de la vodka, mais si tu préfère du whisky je vais t'en chercher. ». C'est connu, les hommes disent que la vodka est une boisson de gonzesse, et souvent il préfère le whisky. La logique masculine, faye n'y comprendrait jamais rien.

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Je l'entendis passer commande pour la téquila ce qui me fis assez rire. Puis elle ramène la bouteille de vodka qu'elle me tend aprés m'avoir demandé si je préférais le whisky. Je souris et pris la bouteille de vodka pour en boire une grosse gorgée, sans même grimacer. J'en ai connu, des soirées, à boire ça comme de l'eau. On avait du temps devant nous apparemment et l'on aurait largement pu succomber l'un à l'autre, mais de cette façon, non merci. Elle voulait qu'on s'amuse. Quelle meilleure idée de simplement... Danser..? Même si je danse mal, pourquoi pas! Je la prends par la main et l'entraine au salon. je met la musique en route et l'on tombe sur du Rock'N'Roll, jusqu'ici c'est cool, on danse de boogie woogie. J'adore ça en plus. pas très sexy tout ça. Entre deux gorgées de vodka, je ris a nos jeux de jambes très... Années 60. Ensuite s'en vient une musique indansable du genre Metallica. Aimant trop ce groupe, et décidé à faire une pause, je m'installe sur le canapé, lui tendant mon bras pour qu'elle vienne se reposer contre moi, oubliant un instant qu'on est censé être juste amis. J'avais si chaud, l'alcool me montait à la tête et la tendresse se faisait ressentir.
En cas de cuite, un Ian peut devenir très fleur bleu et sensible au possible. Donc je devenais assez calin. La on était loin de la cuite, autre chose faisait que je voulais de sa tendresse. Peut-être ce rapprochement presque palpable tellement il est flagrant. Et puis c'était si inconscient. Elle n'eut pas le temps de s'installer contre moi que je me suis aussitôt relevé, dans la gêné, pour changer de chanson. Je me retourne vers elle entendant les premiers accords à la guitare d'un génie : Jeff Buckley, Forget her. Je lui tends la main.
_Je suis désolé mais un slow obligé, et je ne zapperai pas cette chanson.
Faisant un peu de forcing, je la pris contre moi, mes mains sur ses hanches, la collant contre mon torse - nu,-et posant ma tête sur son épaule, me rappelant tant ce qu'évoque cette chanson pour moi. C'est si douloureux de se sentir si rabaissé auprés de la gente féminine au point d'être l'icone d'un type de machisme. Pourtant ce n'est pas moi. Voila à quoi me fait penser cette chanson. Pour certains ça correspond à Heartbreaker hotel d'Elvis Presley. Moi c'est plus profond comme sentiment, faut croire, comme plus ancré en moi. Comme si je faisais un complexe d'infériorité à l'écoute de cette chanson me rappelant le manque d'amour dans un surplus d'amour... Complexe hein..? Faut croire que le petit Ian n'est pas aussi superficiel.

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Faye n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait que Ian lui prit la main et l'entraina au salon avant de mettre la musique en route. Bon bah pourquoi pas. C'est une manière comme une autre de s'amuser. La blondinette se mit à danser n'importe comment, en recopiant ce que faisait son hôte... Qui faisait aussi n'importe quoi. C'était assez drôle à voir, et même Faye ne pouvait pas s'empêcher de rire. Si ça se savait, sa réputation de capitaine de cheerleaders allait en prendre un coup, mais ça comme tout le reste, elle s'en fichait pas mal. Elle, habiller d'une tenue reconstruite qu'elle avait trouvé dans un carton, et lui, vêtu d'un simple short et une bouteille de vodka à la main, à danser sur du rock'n'roll, c'était juste assez irréaliste. Mais c'était une bonne façon de penser à autre chose qu'à faire des galipettes sous la couette, ou dans un autre endroit, peu importe. Faye n'était pas en manque nan... Bon d'accord, peut-être un petit peu. Alors que l'étudiante piqua la bouteille de nectar dans la main de Ian pour s'en abreuver un peu, la musique changea pour metallica... Euh... Ouais, pourquoi pas. Alors que le jeune homme abandonnait la partie en s’installant sur le canapé, Faye se mit à danser sur cette chanson. Enfin danser était un bien grand mot, puisque c'était simplement impossible. Elle balançait juste ses cheveux dans tous les sens. Si bien que lorsqu'elle s'arrêta quelques secondes plus tard, elle était encore plus décoiffée qu'avant. Si, c'est possible. Posant ses yeux sur son ami, celui-ci avait un bras ouvert comme si il attendait qu'elle vienne se blottir contre lui... Une situation à laquelle il mit vite fin. Miss Crawfield fit comme si elle n'avait rien vu pour ne pas le mettre mal à l'aise. C'était déjà assez étrange de sa part comme ça.

Nouvelle chanson qui change... Et un slow qui point à l'horizon. Faye s'attendait à ce que Ian reste encore assis sur le canapé, attendant le prochain morceau, elle ne le voyait pas danser là dessus. Et bah tiens, elle se trompait royalement. « Ian nan... j'veux pas danser la dessus... Steupléééééé... Bon d'accord, mais juste une. ». Une autre gorgée de vodka avant de poser la bouteille sur la première surface plane qu'elle trouvait – c'est à dire le sol – et de se laisser entrainer à danser un slow... Ce n'était pas vraiment le moyen pour éviter de penser à ce qui aurait pu et pouvait se passer entre eux. Avec les mains de Ian sur ses hanches, ainsi que son bassin contre le sien et son torse nu contre elle, c'était juste un challenge de ne pas craquer. Pourtant Faye prit sur elle pour ne rien laisser paraître et passa ses mains autour du cou de son partenaire pour se balancer doucement sur la musique en fond sonore. Et voilà qu'il posait sa tête sur l'épaule de la blondinette... Ce n'était pas la fille qui faisait cela d'habitude ?! Enfin bref. Cette chanson avait l'air assez spécial pour le jeune homme. Ca se voyait à sa façon de bouger. Il avait presque l'air... Fragile. Ouais, c'était le mot qui convenait. Ian pouvait être fragile. Et pour le coup, Faye ne fit aucune blague ou aucune reflexion. Il avait été là pour elle quand elle en avait eut besoin. Et s'il avait besoin d'elle, elle serait là, présente au poste. Mais pour le moment, ils continuèrent de danser, Faye lui caressant doucement les cheveux. C'était inconscient de sa part, mais quand elle s'en rendit compte, elle s'arrêta, espérant que Ian ne remarque pas le caractère étrange de la situation.

La musique se termina quelques minutes plus tard, Faye profitant du contact du corps du jeune homme contre le sien, juste assez longtemps pour en profiter, mais pas assez longtemps pour que cela mette un malaise entre les deux jeunes gens. La blondinette se décolla alors de Ian, shootant en même temps dans la bouteille qui était par terre et que se déversa partout. « Merdouille... Désolé. ». C'était pas intentionnel de la part de miss Crawfield, mais au moins cela eut pour effet de détendre un peu l'admosphère et ainsi enléver celle qui s'était installé peu avant, pendant le slow... Une admosphère presque intime.

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Alors que la jeune femme en face de moi refusait ce slow, je ne pouvais résister. C'était MA chanson. MON moment intime que je tenais à partager avec elle. Jamais je ne l'aurai dansé avec quiconque d'autres. Je ne le dansais habituellement pas, mais la, j'en avais envie et avec elle. C'était comme si un échange par le silence se créaient entre nous. Une réelle conversation sans un moment. Et elle ressentait ce que je ressentait. Comme si l'empathie prenait le pas sur la communication, et comme si les mots de l'artiste était les miens. Sa réponse fut sa main caressant mes cheveux, ce réconfort qui tente de me dire "hey! je suis là, comme tu l'as été pour moi". Et le solo arrivait progressivement. La guitare parlait maintenant. Pas vraiment, mais je sentais ma fragilité atteindre son paroxysme. Et j'enfonçais un peu plus mon visage dans le creux de son cou. J'y cachais une ou deux larmes qu'elle ne pouvait sentir puisqu'elle s'évanouissaient contre son débardeur. "Remember her hair shone in the sun" et la suite s'opérait dans ma tête. "Smell of the vodka, goin' to the floor." Oui la chanson s'arrêtait mais en voulant rapidement rompre ce contact qui devenait apparemment gênant pour elle, elle avait renversé la vodka. Et alors qu'il restait la fin de la chanson, j'observais la bouteille laissant couler son contenu sur le sol, videment. Et moi inerte, comme si mon âme ne répondait toujours pas présent. La solitude m'envahissant peu à peu. Je m'en fichais de mon sol, je voulais la sentir contre moi, me sentir... Deux. Une larme apparaissait au bord de mon oeil. Comprenant qu'elle pouvait voir ainsi ma faiblesse, je m'accroupis et ramasse la bouteille, prenant mon t-shirt pour éponger la vodka. Baissé, ainsi, mes larmes se cachaient de son regard. Je me relève rapidement, me dirigeant vers la cuisine. Je reviens avec une serpillère et un léger sourire qui sous-entend "Hey, j'ai envie que tu dormes avec moi ce soir. Non pas pour du sport, mais parce que je ne supporte plus d'être seul. Je veux partager ma nuit voire ma vie avec quelqu'un et tu es la seule avec qui je me confie le plus." Mes mots, d'une voix assez étrange, comme si l'on masquait mes cordes vocales, furent en total désaccord avec mes pensées. Je lançais un léger pic, un vanne, pour camoufler ce que je ressentait et sentait.
_T'as plus qu'à lécher le sol.
Un nouveau sourire, similaire au précèdent apparaissait sur mes lèvres lorsque la sonnette se fit entendre. Alors que je nettoyais les dégâts, je lui dis d'un air plus naturel, plus technique
_Mon porte-feuille est sur la table, va ouvrir, ça doit être le livreur. Oh et... Laisse lui un pourboire. J'adore les méxicains.
Et elle s'attelait à ma mission, tandis que je me reprennais peu a peu, la musique changeant pour AC/DC : Back in black. Cela me requinquait aussitôt.

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Faye avait une sainte horreur des moments embarrassants. Elle y était simplement allergique. Elle n’aimait pas, dans ces moments là, la tension et la gêne qui s’installait. Cette impression où on ne savait pas où se mettre. C’était exactement l’un de ces moments. Alors que la musique arrivait à sa fin, la blondinette mit fin au contact entre elle et le jeune homme, renversant la bouteille de vodka par la même occasion qui se vidait sur le sol. Et le pire, c’est qu’en relevant la tête, elle vit Ian plus désemparé que jamais. Il avait beau essayer de le cacher en se baissant pour essuyer les dégâts qu’elle-même avait causés, elle avait bien vu cette expression sur son visage et cette posture qu’il avait adoptée. Une posture de faiblesse. Faye ne savait absolument pas quoi faire, ni comment réagir. Elle restait là, sans un mot, plantée comme un poteau, alors que le jeune homme partait dans la cuisine pour revenir avec une serpillère et avec ce sourire qu’il affichait. Faye savait très bien ce que sa voulait dire. C’était exactement le même sourire qu’elle avait fait ce soir là. Le soir de leur rencontre. Celui qui voulait dire « reste avec moi cette nuit ». Elle y répondit simplement par un hochement de tête positif, presque imperceptible. En temps normal, dans un moment comme celui là, elle aurait sortit une petite blague pour détendre l’atmosphère… Mais là c’était différent. Elle ne voulait pas vexé Ian en faisant ça. Surtout qu’elle n’avait qu’une envie, c’était le serrer fort dans ces bras et tout faire pour qu’il aille mieux. Mais avant même qu’elle ait put prendre sa décision, une série d’événements se passèrent avant qu’elle n’ait pu faire le moindre geste et décider quoi que se soit. Ian prit la parole, brisant ce silence qui s’était installé sans même que la blondinette s’en rende compte. Elle n’eut même pas le temps de répondre que la sonnette de la porte retentit et le jeune homme qui lui demanda d’aller ouvrir au livreur. « Euh… Ouais j’y vais. ».

Miss Crawfield partit prendre le dit porte feuille avant d’aller ouvrir la porte pour se retrouver devant un mec qui lui tendit un sac qui sentait la nourriture mexicaine à plein nez. Elle sortit un billet qu’elle lui tendit. « Tenez, et gardez la monnaie. ». C’est limite si elle ne lui ferma pas la porte au nez. Bon d’accord, ce n’est pas très poli, mais elle avait d’autres choses à régler, même si elle ne savait pas comment. Revenant dans le salon, une musique qui n’avait rien à voir avec la précédente commença dans la pièce… Ian aussi avait l’air d’avoir retrouver du poil de la bête. Tant mieux en un sens, Faye n’avait pas besoin de se demander comment elle allait le réconforter sans que cela devienne trop intime… Et en un sens, elle était déçue, car elle n’avait envie que de ça. Un vrai moment d’intimité avec lui. Oui, une fille, c’est compliquée ! Sortant le repas du sac, elle tendit à Ian ce qu’il avait commandé. « Tiens, tes trois bouteilles de téquila et tes trois pots de sauce piquante. Bon appétit ! ». A ce moment là, Faye ne put s’empêcher d’avoir un sourire malicieux sur le visage. Visiblement, l’ambiance c’était un peu détendu. Rien de mieux que du mexicain pour redonner bonne humeur à deux têtes de mules comme eux. Parce que y’avait pas à dire, c’était tous les deux des têtes de mules. Il n’y en avait pas l’un pour rattraper l’autre. Ca se voyait qu’ils étaient tous les deux attirés l’un par l’autre, et pourtant, y’en avait aucun des deux qui était prêt à faire le premier pas. Trop bornés et trop peureux, aussi bien la blondinette que le jeune homme.

« Bon, comme je suis gentille, je te passe quand même l’un de mes fajitas… Mais en échange tu me donnes une bouteille de tequila. ». Chantage ? Nan pas du tout. Juste de la taquinerie. Et puis, comme le dit le dicton. Qui aime bien, châtie bien. Et Faye l’aimait vraiment beaucoup.

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Faye revint avec le sac et cru voir que j'avais repris du poil de la bête. Et puis je me devais d'aller de l'avant, je ne voulais pas qu'elle prenne pitié de moi. Lorsqu'elle énumére le menu, et me propose un échange entre Fajitas et téquila, je ris et dit
_Et contre une bouteille et demi, tu me donne combien de fajitas?
Un sourire se dessine sur mes lèvres, celui-ci un peu plus sincère. Comme quoi, le méxicain, et la situation changeant peuvent remonter le moral!
_T'en fais pas pour moi je n'ai pas très faim, j'ai plus soif.
Je la regarde du coin de l'oeil, ouvrant une bouteille et en buvant. Puis je sort un paquet de chips que je mange en trempant dans la sauce piquant avant de poser le paquet sur la table, à disposition de tous les deux. Je suis du genre hyper partageur avec mes proches. On s'est donc réinstallés sur le canapé. Je coupe avec la télécommande la musique de peur qu'on autre mauvaise surprise ne vienne. Je regarde Faye droit dans les yeux un instant. Je la sens légèrement frustré, comme si le fait que mon humeur remonte si facilement l'empêche de quelque chose. Je décide de mettre de côté mon aspect guignol sans sombrer dans le pleurnichard. Je veux discuter avec elle plus sérieusement. Chose hyper rare. Je veux juste qu'on parle, qu'on profite, qu'on se rapproche peut-être... Je parait un instant pensif puis lui dit
_Tu sais, d'habitude, j'ai rarement des amies de sexe féminin.. En général elles tirent un coup avec moi et me laissent à ma réputation. Alors j'avoues que je suis un peu perdu, car toi tu n'es pas interressée par ça, tu viens me voir pour passer des moments avec moi. Je dis pas que ça me dérange... Bien au contraire... ça me fait du bien..
Je lui souris doucement puis continue mon monologue pour en arriver là où je voulais en venir.
_Qu'est-ce-qui te pousse à venir voir le salaud de Ian Colt?
Je me ronge doucement l'intérieur des joues sous le stresse. Je ne savais pas comment allait-elle prendre mon discours et ma question. Je ne savais pas sa réponse. J'espèrais qu'elle se dévoile à moi, vraiment, sans concession, qu'elle me dise tout, se confie à moi. Je n'attends pas une réponse en particulier, j'attends une confiance de sa part, réelle. Et si accesoirement elle pouvait dire "Je suis attiré par toi, mais... Je ne veux pas que du sexe" la oui, j'en serai heureux!

Whatever it was, I'm over it now. With every day, It gets better

« Contre une bouteille et demi ? Hum... Je reste ouverte aux négociations. ». Petit sourire de la part du jeune homme, suivit de Faye qui ne put s'empêcher de rigoler en le voyant prendre la bouteille de tequila et commencer à boire, parce que soit disant, monsieur préférait boire que manger. Mais bien sur ! A cette allure là, il ne tiendrait plus debout avant minuit. La blondinette s'empara alors d'un de ses fajitas pour y mordre dedans... Et la le drame. Faye se leva d'un bond, sautant dans tout les sens avant d'arracher la bouteille des mains de Ian pour en boire à grosses gorgées. Bon d'accord, ça lui brulait la gorge mais au moins cela avait pour mérite de lui retirer la sensation d'avoir avaler un cuillère de piment. Regardant l'interieur de sa crèpe, elle poussa un juron. « Nan mais ils se fichent de moi, j'avais dis sans sauce piquante... Bon bah, tu peux prendre les deux fajitas si tu veux. ». Miss Crawfield s'affala une nouvelle fois sur le canapé, rendant sa bouteille à l'intéressé avant de se rabattre sur le paquet de chips, dépitée.

C'est alors que le regard de Ian se plongea dans celui de la blondinette. Elle ne détourna pas les yeux, bien au contraire. Et c'est au moment où le silence commença à s'installer que Ian prit la parole. Si Faye n'avait pas été assise, elle en serait tomber sur le popotin. C'était la première fois qu'elle l'entendait parler ainsi. Aussi sérieusement. Alors qu'il avait fini de parler depuis un petit moment déjà, elle n'avait toujours pas parler, toujours sous le choc de ce qu'il venait de dire. En soi, c'était pas quelque chose de choquant ce qu'il disait, ce qui était choquant, c'est que ce discours sortait de la bouche de Ian. Alors qu'elle se reprenait petit à petit, elle posa sa main sur celle de Ian, soutenant toujours son regard qu'elle n'avait pas quitté depuis le debut. « Tu n'es pas un salaud Ian. Tu es l'un des seuls à avoir été là quand j'etais au plus bas. C'est grâce à toi que j'ai réussi à remontrer la pente. Les gens qui disent ça sont ceux qui ne te connaissent pas. Ils sont juste trop bêtes pour aller au dela des rumeurs et des on dit. ». Faye fit une pause, le temps de réfléchir à ce qu'elle allait répondre à sa question. Elle savait pourquoi elle passait du temps avec lui, mais elle ne savait pas comment le lui dire sans passer pour une idiote. « Je suis bien quand je suis avec toi. J'ai pas besoin de jouer un rôle. Tu m'as vu alors que j'étais une vraie loque comme lors de mes meilleurs moments. Sur le campus, je suis la capitaine des cheerleaders. Je dois toujours être présentable, être un modèle pour représenter l'université. Et comme je passe la plupart des mes journées la bas... Tu vois quoi. Mais avec toi, je peux simplement être moi. ». Nouvelle pause, baissant les yeux de peur d'avoir l'air ridicule avec ce qui allait venir. Elle ne savait pas trop comment touner la situation, mais il n'y avait pas trente six façons de crachuer le morceau. « Tu me plait Ian. Mais j'ai peur. Je ne sais pas de quoi exactement. Tout ce que je sais, c'est que j'ai peur. Je viens juste de vivre une rupture avec un mec qui se tape toutes les filles de Los Angeles. Je sais que c'est juste une réputation qu'on te donne... Enfin non, c'est vrai qu'on ne peu pas dire que tu sois un saint sur ce sujet, mais je sais très bien que ce n'est pas ce que tu cherches. J'ai aussi peur de ne pas être à la hauteur. C'est bête ein ? ». Faye n'attendait pas spécialement une réponse à sa dernière question. Elle savait très bien que c'était bête de penser ça. Mais elle ne pouvait pas y faire grand chose. Elle était encore fragile et vulnérable. Et même si elle était passer à autre chose, elle n'avait pas oublier les durs mois qu'elle venait de passer et la douleur qu'elle avait ressentit. Vivre une deuxième fois ça, en si peu de temps, elle ne savait pas combien de temps elle allait mettre pour s'en remettre. Les yeux toujours baisser, elle n'arrivait pas à relever la tête.

Codage fait par .Jenaa

La scène du piment fut assez marrante à voir. Et vu à la vitesse où elle venait d'enquiller la téquila, elle finirait vite au lit. Je ne pus m'empêcher de rire. Puis s'ensuit ce regard qu'elle me lance. A la fin de mon discours, sa main sur la mienne. Et je l'écoute, sans en perdre une miette, ni un mot. Lorsque son regard décroche alors qu'elle m'avoues ce qu'elle a sur le coeur, je ne peux m'empêcher de relever son visage en posant ma main sur sa joue. Je voulais tant lui dire à quel point je l'aime, à quel point je mourrai pour elle. Je voulais tant l'embrasser et la serrer contre moi. Elle n'avait pas besoin d'avoir encore plus peur que ça. Sa peur était si présente qu'elle en devenait palpable. Je voulais, avant de penser à moi, l'aider à remonter la pente une bonne fois pour toutes. Je me mis doucement a prendre la parole.
_Je ne suis pas un saint, certes, mais quoi qu'il en soit, notre relation a tout changé pour moi.. Si je couchais avant avec des femmes, comme je l'ai dis c'était avant. Depuis que je te connais je n'arrives plus à penser à quiconque d'autres que toi, Faye...
Et voila, je le disais, mais venant de moi, comment allait-elle le prendre..? Je me lève et lui tourne le dos, sentant le vent frais sur mon torse nu. Je baisse la tête puis reprends
_Tu me plais aussi, mais je ne veux pas que tu souffres de quoi que ce soit, et je sais que la peur fais souffrir... N'aies plus peur... J'attendrai que tu sois rassurée, que tu aies la preuve que tu n'as aucune raison de soufrir ni d'avoir peur. Si on m'avait laissé une quelconque chance de me rattraper par le passé, je l'aurai fais... Je... Tu manques à mon coeur...
Je fais quelques pas, m'éloignant d'elle, pour m'appuyer sur la table. Je l'aimais, tant. Je voulais qu'elle croit en moi. Qu'elle ait confiance, car jamais je lui ferai ce que son salaud lui a fait subir. Lui je me jure de l'attraper et de le pulvériser.
_La balle est dans ton camp...

Whatever it was, I'm over it now. With every day, It gets better

Alors que ce fut cette fois, Faye qui eut fini de faire son monologue, le jeune homme posa sa main sur sa joue pour lui faire lever le regard vers lui. La blondinette ne savait pas trop à quoi elle ressemblait en ce moment. Surement à une fille paumée qui ne sait pas quoi penser ni quoi faire. Elle qui avait l'habitude de vivre au jour le jour, de ne pas penser aux conséquence. Où était passée cette fille ? Elle avait disparue alors qu'on lui avait briser le coeur. Mais elle avait envie de la retrouver. Elle avait envie de prendre des risque. Elle avait envie de prendre LE risque. Alors que Faye venait d'ouvrir son coeur, ce fut au tour de Ian de faire de même. On se serait cru dans un roman a l'eau de rose. Mais c'était son roman à elle. Son histoire. Ian se leva alors, lui tournant le dos pour reprendre là où il s'était arrêter. Faye ne bougea pas, écoutant chaque mots qu'il lui disait. L'étudiante ne l'avait jamais vu aussi vulnérable. mais on ne peut pas dire qu'elle était mieux que lui en ce moment. La balle était dans son camp. C'est ce qu'il venait de dire. Et il avait raison. C'était elle qui se mettait des barrières. C'était elle qui l'empêchait de s'approcher trop près de son coeur. Oui elle avait peur de souffrir et de revivre une nouvelle fois cette douleur. Mais le risque en valait pas peine. Elle se leva alors, Ian était toujours de dos, appuyer contre la table, il ne pouvait pas la voir. Elle s'approcha doucement de lui avant de poser la main sur son épaule pour le faire se tourner vers elle, et sans rien dire, elle posa ses lèvres contre les siennes. Sa n'avait rien d'un baiser de cinéma. C'était un baiser doux et tendre qui dura juste quelques secondes. Faye savait qu'en faisant ça, elle prenait le risque d'être détruite à nouveau. Mais elle savait aussi que si elle ne l'avait pas fait, elle l'aurait regretter. Elle avait envie d'être avec lui. Simplement. Pas comme les mois précédent où ils avaient passer du temps ensemble comme de bons copains. Non, elle avait d'être avec lui, vraiment, et de voir où cela pouvait la mener. Où cela pouvait les mener. Tous les deux. Ensemble. Elle avait des sentiments pour lui, elle le savaient. Ils s'étaient insallé au fil du temps, depuis leur rencontre jsuqu'à aujourd'hui. Mais elle n'était pas prête encore à lui dire ces trois petits mots. Elle decolla alors ses lèvres des siennes avant de plonger son regard dans le sien. « J'ai confiance en toi. ».

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Spoiler:

Toujours le dos tourné, je ne la voyais donc pas jusqu'à ce que je sente sa main, chaude, se poser sur mon épaule et me faire me retourner. Elle m'embrasse. Nous nous embrassons. Quelques secondes durant, nous montrions nos vrais sentiments. Puis elle se recule et me dit qu'elle me fait confiance. Je prend sa main, entremêle nos doigts et murmure
_Je suis tombé raide dingue de toi...
Je caresse sa joue, glisse ma main le long de son bras pour atteindre sa seconde main.
_Jamais plus je ne veux te quitter. Depuis quelques moi je vis un beau rêve et le pire des cauchemards. Je rêvais de plus, mais en même temps je ne pouvais l'avoir car nous n'étions qu'amis, Faye.. Maintenant le rêve devient ma... Notre vie... Faye, je veux... Je veux te prouver qu'il y a encore du bon chez certains hommes. Je veux devenir ton... Petit ami.
Je pose mon front contre le sien, fermant les yeux, attendant sa réaction. Je voulais tant savoir si elle voulait ou pas devenir ma petite amie. Elle me plait énormément. Elle devenait pour moi, mon essentiel. Je veux vivre ma vie à ces côtés, et tout ce qui compose l'idéale idylle. Je l'embrasse doucement de nouveau avec amour et tendresse puis me mords la lèvre en reculant ma tête. Dire que je la mattais tout à l'heure, je pouvais surement essayer de... mais non, je voulais pas précipiter les choses. Nous avions la vie devant nous, je pouvais attendre qu'elle et moi soyons prêts.

Whatever it was, I'm over it now. With every day, It gets better

Alors que le baiser prit fin, Ian prit la main de la blondinette, entrelaçant ses doigts aux siens. Faye n'arrivait pas a décrocher ses yeux de sa main dans la sienne. C'était comme si elle devait être là. Comme si cela devait être comme ça. C'était idiot, c'ets vrai. Mais c'est cette sensation que ressentait la jeune femme à cette instant. C'est alors que Ian se mit à murmurer qu'il était tombé sous son charme. Elle releva alors ses yeux dans les siens, se sentant alors bête d'avoir douté de ce qu'il pouvait ressentir à son égard. Ses doutes d'il y a encore quelques secondes semblèrent s'envoler en fumée. Il lui caressa la joue de sa main libre, qu'il fit glisser le long de bras de Faye, laissant un sillon de chaleur sur son passage, jusqu'à qu'il prenne son autre main dans la sienne. Un nouveau monologue s'en suivit, voulant rendre les choses plus « officielles » entre eux. Même si Faye pensait qu'en l'embrassant sa semblait clair qu'elle voulait tenter quelque chose avec lui, apparemment, il avait besoin d'être rassuré. Il posa son front contre le sien, fermant les yeux de peur de ce qu'elle allait répondre. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, elle n'était pas la plus stable des filles émotionnellement ces derniers temps. Il l'embrassa alors une nouvelle fois, un baiser auquel elle répondit avec la même tendresse et la même douceur que lui. Elle lâcha alors ses deux mains, venant placer chacune d'elle en coupe sur les joues du jeune homme. « Écoutes moi bien d'accord ? ». Une fois que miss Crawfield vu sure d'avoir toute son attention, même si elle l'avait déjà, elle reprit. « J'ai l'impression qu'en ayant peur de souffrir en m'engageant avec toi, c'est toi que j'ai fais souffrir en ne te faisant pas part de ce que j'éprouvais pour toi. J'en suis désolée. Mais je veux que nous soyons ensemble. Nous deux, en tant que couple, et pas en tant qu'amis. ».

Pendant ces derniers mois, c'était Ian qui avait été le plus là pour elle. C'est lui qui avait réussit à arreter de la faire pleurer. C'est lui qui avait réussit à la refaire sourire. C'est lui qui avait réussit à lui changer les idées. C'est lui qui avait réussit à la faire sortir de sa chambre sur le campus. C'est lui qui avait réussit à la faire rire. C'est lui qui avait été son pillier, son ami, son confident... Et même plus que ça, même si elle s'en rendait compte un peu tard. Mais vaut mieux tard que jamais. C'était de lui dont elle commençait à tomber amoureuse. Tout simplement. Mais elle ne voulait pas aller trop vite et précipiter les choses. Enfin pas trop lentement non plus, faut pas abuser. Il y a un juste milieu. Et quelque chose lui disait de Ian avait comprit ce qu'elle attendait. Peut-être avait-il les mêmes peurs qu'elle ?! Car si les deux jeunes gens avait des histoires de cœurs différentes, tous les deux avaient été marqué. Elle, en se faisant bonnement et simplement briser le cœur, et lui avec ce manque d'affections qu'il avait, malgré toutes les filles avec qui il avait partagé son lit.

Faye déposa un simple baiser sur les lèvres de Ian avant de sourire. « Alors, que veux tu faire pour notre première soirée en tant que couple ? ». C'est vrai que la blondinette avait une petite idée en tête... Mais sa se serait peut-être à la fin de la soirée... Si ils tenaient encore debout d'ici là avec toute la téquila qu'il restait encore sur la table. Bon ce n'est pas ça qui pouvait l'empêcher de faire des galipettes, mais pour sa première fois avec Ian, elle voulait quand même un minimum. Ce qui équivaut à pas trop d'alcool dans le sang et des sous vêtements adéquats. Pour le moment, les deux conditions étaient plutôt réunies – Même si Faye n'avait pas trop fait attention à la petite culotte et au soutif qu'elle avait enfilé ce matin – mais vu comment le débit de boisson avait commencer, ça risquait de ne pas durer.

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Tous ces mots, son discours, je les buvais. Ses mimques, ses inflexions de bouche, quand elle parle, la façon qu'elle a de remettre ses cheveux derrière l'oreille, son regard, la façon dont elle cligne des yeux, la chaleur de ses mains, je m'en déléctait. Elle voulait que l'on soit un couple. Elle et moi. Nous, un couple. Je souris d'une joie si intense et un oui, provenant de mon coeur, s'engouffrant dans mes voies réspiratoire, faisant vibrer mes cordes vocales, résonnant dans mon palais et se lisant sur mes lèvres, et dont la sonorité fut assez forte pour être portée jusqu'à ses oreilles, ce oui la, je finis par le dire.
_Oui... Oui, nous serons un couple. Et le plus beau.. Je ne sais comment te dire, il y a tant de chose que j'aimerai te dire sans même en trouver le sens dans mon crâne. Tout ce que je veux c'est.. Nous...
Je la regardais avec tant d'espoir dans les yeux. J'avais eu jusqu'ici l'impression de rater ma vie, de rater quelque chose de si important. Ce truc qu'on appele la vie, la famille, l'amour. Et la grâce à elle, je sentais que mes rêves se rapprochaient un peu plus de la réalité. Une larme de joie coule sur ma joue et je repensais à ce que me disait mon père. "Un coup de coeur dur 4 mois. Au dela on tombe amoureux." J'étais et je suis encore amoureux de toi, Faye. Cela faisait tant de temps que tu es mon coup de coeur, que tu as finis par y rentrer pour de bon. Je t'aime Faye. Ces mots, je les pensais si fort qu'ils se mirent à résonner dans la pièce.
_Je t'aime, Faye...
Je rougis légèrement et me rendis compte que jamais de ma vie je n'avais dis de tels propos que je considérais comme du langage d'alien, jusqu'ici.
_Je t'aime d'un amour vierge, et si intense... Tu es... Tu es la seule et unique à avoir eu les clefs de mon coeur... Pour rien au monde je ne veux être séparé de toi.
Je pris son visage, moi aussi, de mes mains, soulignant l'intensité de mon amour. Cet instant si magique pour rien au monde je ne le gâcherai. Je me sentais capable de tant de chose auprés d'elle, et cette porte qui s'ouvrait pour moi. Je pourrais rester éveiller juste pour la regarder réspirer, la regarder sourire pendant qu'elle dort, et qu'elle est si loin dans ces rêves. Je pourrais voler des moments perdus pour les dépenser avec mon amour et Faye. Je ne veux jamais plus fermer les yeux, parce qu'elle me manquerait le temps d'un clignement, d'un battement de paupière. Et le ciel, jamais, n'a connu être aussi parfait. Et l'enfer, jamais n'a connu un être aussi ensorceleuse qu'elle. Et la terre, jamais ne pourra connaître cet amour si intense, aboutissant, au bout de 4 mois de gestation, comme un chérubin, un être divin tant attendu. Elle et moi, nous. Et que nous, rien autour de nous si ce n'est que l'idéale idylle.

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« Je t'aime, Faye... ». Ces mots résonnèrent comme une douce mélodie dans la tête de la blondinette. Des paroles qu’elle se répétait en boucle. Ca faisait tellement de bien des les entendre. Sa voix étant remplie d’amour qu’il pouvait éprouver pour elle. Elle aurait aimé lui dire la même chose. Elle aurait tant aimé pouvoir. Surtout que c’est ce qu’elle ressentait elle aussi. Elle avait envie d’être avec lui. De passer son temps à ses côtés. Elle aimait la façon dont il la regardait. Elle aimait là façon dont elle était quand elle était en sa présence. Elle aimait la façon dont son cœur s’emballait lorsqu’il posait la main sur elle ou ses lèvres sur les siennes. Mais même si elle avait des sentiments pour lui depuis un petit moment, même si elle ne se l’était avoué que ce soir, elle n’était pas encore prête à lui dire ses mots. C’était trop tôt pour elle encore. Son cœur avait été brisé en des milliers et des milliers de morceaux, et il faudrait du temps pour qu’elle arrive à faire de nouveau pleinement et totalement confiance en l’amour. Pas en Ian, parce qu’elle avait confiance en lui, comme elle le lui avait dit quelques minutes plus tôt. Mais confiance en l’amour, c’était une autre histoire. Elle se donnait une autre chance, avec lui. Et elle ne voulait pas tout gâcher et aller trop vite. Elle plongea alors son regard dans le sien, y faisant transparaitre tout ce qu’elle éprouvait à son égard, mais aussi qu’elle était désolée de ne pas le lui dire à voix haute.

Faye prit la main du jeune homme qu’il venait de poser contre sa joue dans la sienne avant de la serrer fort. « Il n’y a pas de raison que l’on soit séparé. ». Plusieurs sentiments contradictoires se battaient en duel dans sa tête. Dans un premier temps de la joie et du bonheur d’avoir enfin franchit une étape avec lui. De pouvoir enfin l’embrasser, le serrer fort, le regarder sans se soucier qu’il s’en aperçoive, de pouvoir lui dire des mots doux, d’être dans ses bras, d’être de nouveau amoureuse et d’être de nouveau aimé, de nouveau ressentir ce sentiment merveilleux grâce à lui, d’avoir cette impression qu’elle pouvait gravir des montagnes rien que parce qu’il était avec elle. Mais dans un second temps, elle s’en voulait. Elle s’en voulait de ne pas pouvoir lui dire ce qu’il avait surement envie d’entendre de sa bouche, à savoir « je t’aime aussi Ian et je veux faire ma vie avec toi ». Elle s’en voulait de ne pas pouvoir lui dire qu’il était le premier à pénétré son cœur comme il venait de le faire. Elle ne regrettait pas l’année qu’elle avait passé avec Liam, puisque elle ne peut pas regretter d’avoir été amoureuse de quelqu’un d’autre avant lui. Mais elle s’en voulait de ne pas avoir été assez forte pour surmonter cette épreuve aussi facilement qu’elle aurait voulu et ainsi être plus confiante quand à cet amour et cette nouvelle histoire qui commençait entre eux. Mais elle l’aimait, même si elle ne lui disait pas, elle l’aimait parce que justement il comprenait.

« Et si on allait dormir ? Je sais que la soirée vient seulement de commencer, mais là j’ai juste envie d’être contre toi, dans tes bras et de ne rien faire. ». Faye n’avait plus envie de rien à part être avec lui. Un de ces moments privilégiés, où l’on ne fait rien de particulier, à part être avec l’être aimé dans un bulle où plus rien n’a d’importance mis à part le fait d’être avec lui, d’être tous les deux. Où tous les problèmes et les soucis s’envolent juste parce qu’on est dans les bras de la personne la plus chère à son cœur, et que de toutes façon rien d’autres ne compte. Rien n’a plus d’importance que cela.

Codage fait par .Jenaa